Chômage : des contrats d’avenir pour les jeunes dès 2013

Un projet de loi visant à mettre en place des « contrats d’avenir » dès 2013, va être présenté la semaine prochaine, a annoncé le Ministre du Travail Michel Sapin. Le gouvernement compte en créer 150 000 la première année dans le secteur de l’environnement, de l’économie solidaire ou de l’Education. Ils dureront trois ans.

Déjà moqués par leurs détracteurs qui les qualifient de « CDI de trois ans », les contrats d’avenir, une des solutions phares de François Hollande pour s’attaquer au chômage des jeunes, verront le jour dès 2013.

La semaine prochaine, un projet de loi va être présenté en ce sens au Conseil des Ministres.

Dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, le ministre du Travail Michel Sapin a précisé que ces contrats de travail « dureront trois ans ». Mais  ils seront «  décomposés en années renouvelables pour permettre aux jeunes de sortir du dispositif s’ils trouvent un emploi ailleurs ».

SMIC financé par l’Etat

Le gouvernement Ayrault souhaite, avec ces emplois publics, éviter l’écueil des anciens emplois jeunes instaurés par Martine Aubry à la fin des années 90 : ces CDD publics nes’étaient pas inscrits dans des secteurs suffisamment porteurs pour assurer une insertion durable à leurs bénéficiaires de l’époque.

Le nouveau dispositif s’adressera à la tranche 16-25 ans, peu qualifiés et issus des quartiers prioritaires. Il proposera une rémunération à hauteur du Smic, financé à 75% par de l’argent public.

L’environnement et l’économie solidaire

Dans quels secteurs ? L’associatif, les métiers de l’environnement, l’aide à la personne, la petite enfance, l’économie solidaire…

Les collectivités territoriales aussi seront subventionnées, comme en 1997 avec les système des emplois-jeunes. Le montant de la subvention sera moins élevées pour les entreprises.

« Les emplois d’avenir, c’est les jeunes au chômage, c’est le noyau dur du chômage. Aujourd’hui vous avez à peu près 400.000 jeunes de moins de 25 ans qui soit n’ont jamais travaillé soit sont dans la galère des petits boulots. Il y a un moment où c’est la désespérance totale pour les familles » a justifié le ministre Michel Sapin.