Le travail c’est la santé

L’impact du travail sur notre santé est un sujet souvent abordé et on ne compte plus les enquêtes sur le thème “stress et travail”. Une étude du département “santé travail” de l’Institut de veille sanitaire vient de révéler quelque chose de plus inquiétant : les conditions de leur travail seraient responsables d’un mal-être chez 24% des hommes et 37% des femmes.

Les données du volet entreprise de l’enquête épidémiologique Samotrace, menée par le département santé travail de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS), ont été rendue publique. Elles indiquent que 24% des hommes et 37% des femmes souffrent d’un mal-être liés à l’exercice de leur activité professionnelle.

Il ne s’agit pas là d’une énième étude sur le simple stress au travail. Le mal-être est une notion large que les chercheurs ont défini en explorant 4 dimensions : l’état de santé général des salariés, l’existence de symptôme anxieux ou dépressifs et l’impact de leur travail sur leur qualité de vie (retentissement sur la vie courante et familiale).

Les scientifiques ont mis en évidence les principaux facteurs responsables du mal-être des travailleurs. Un déséquilibre entre les efforts consentis et les récompenses obtenues est un paramètre affectant autant les hommes que les femmes. C’est également le cas du surinvestissement au travail.
En revanche, l’obligation de « travailler d’une manière que l’on réprouve » (à l’encontre de sa conscience professionnelle) est un facteur associé au mal-être des hommes uniquement. Par ailleurs, l’association du mal être à une exposition à des violences physiques ou verbales (discrimination, menaces…) sur le lieu de travail ne semble vraie que pour les femmes.

Sur le terrain : l’étude Samotrace a été menée entre 2006 et 2008, par 120 médecins du travail (des régions, Centre, Pays de la Loire et Poitou-Charentes) auprès de plus de 6000 salariés.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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