Où héberger son entreprise ?

Bail commercial, centre d’affaires, pépinière d’entreprise, domiciliation : l’auto-entrepreneur dispose de plusieurs solutions pour héberger son activité sans que cette charge lui soit trop lourde. Voici quatre pistes à suivre, avec leurs avantages et leurs inconvénients.

Outre son propre domicile, l’auto-entrepreneur a la possibilité d’implanter son activité dans un local loué à cet effet ou dans des structures où les moyens techniques sont mutualisés, telles les pépinières d’entreprise ou encore les centres d’affaires.

Dans un premier temps, ce type de lieu (également appelée ruche ou couveuse) s’avère extrêmement avantageux puisqu’il met à disposition des entrepreneurs débutants et sans gros potentiel de chiffre d’affaires des structures d’accueil mutualisées, un dispositif d’accompagnement personnalisé durant le développement de l’activité de l’entreprise, et une réduction de charges.
Une installation dans une pépinière d’entreprise a cependant un coût, certes inférieur au prix du marché. Ces couveuses ou ruches intègrent les projets avec un fort potentiel de développement aptes à les faire basculer vers un statut juridique traditionnel, SARL ou EURL.

Aujourd’hui, il existe quelque 230 pépinières d’entreprise en France.

Les centres d’affaires sont des structures d’accueil au sens propre : ils proposent, moyennant des contrats de location, des bureaux, des salles de réunion, un accès mutualisé à internet, un service d’accueil des clients et même un secrétariat ! Les coûts varient en fonction de la formule d’implantation mais les montants peuvent parfois être presque aussi élevés qu’un bail commercial classique.

2. Le bail commercial

Au-delà de ces deux solutions, l’auto-entrepreneur peut faire le choix du bail commercial, une charge (loyer et aménagement) qui, rappelons-le, doit être prise en compte dans le calcul du chiffre d’affaires.

Précision importante : l’auto-entrepreneur qui n’est pas immatriculé au registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au répertoire des métiers (RM), comme le statut le lui autorise, a le droit de conclure un bail commercial mais il ne peut, en revanche bénéficier de certains  avantages et droit comme celui lié au renouvellement du bail, la règle du plafonnement du loyer ou encore la durée minimale du bail de neuf ans.
S’il souhaite bénéficier de ces clauses, il doit opter pour l’immatriculation volo,ntaire au RCS ou au RM.

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