Pourquoi les assurance vont flamber en 2014

Les professionnels des assurances annoncent une nouvelle hausse de leurs tarifs l’année prochaine : seront touchés par cette inflation les contrats d’automobile et d’habitation.

Les français devront débourser un peu plus d’argent pour s’assurer l’an prochain : selon un article du journal économique Les Echos, le prix des polices devraient augmenter jusqu’à 2,8% pour les automobiles et jusqu’à 5% pour les habitations.

Ce dernier secteur « paye » la hausse des indemnités versées suite aux sinistres provoqués par les intempéries en 2013, neige, grêle et surtout inondations dans le sud-ouest au printemps dernier, des phénomènes d’une ampleur exceptionnelle pour la saison. Mais la hausse de la TVA, programmée au 1er janvier 2014, va aussi peser sur le coût des contrats.

La météo va peser sur les cotisations d’habitation

Dans l’automobile, les professionnels prétendent vouloir répercuter dans leurs cotisations
la hausse cumulée de la charge de bris de glace (+6% par anen moyenne sur la dernière décennie) ou la revalorisation des indemnisations liées aux sinistres corporels. Ils promettent néanmoins de lisser cette hausse « sur plusieurs années afin de préserver le budget de leurs assurés» mais l’opération consiste surtout à ne pas plomber plus que de raison un marché très concurrentiel.

Dans le détail, signalons que la hausse des tarifs de couvertures automobile devrait, en moyenne, être de l’ordre de  +2,8% chez Axa, +2% chez Generali, +1% chez Swiss Life (+1%), +0,5% (sans effet bonus) chez la Macif, et de 0% à la Maif et la MAAF.

Ces deux dernières compagnies tiennent la promesse qu’elles avaient faites, en août denrier, à leurs clients  : la première s’était engagée à geler ses tarifs et la Maaf est allée jusqu’à proposer des remises de 5% à ceux qui ont souscrit un nouveau contrat avant le 8 novembre dernier.

Pour les contrats d’habitation, le renchérissement sera plus brutal, très largement supérieur à l’inflation : +4,9% chez Axa, + 4 à 5% chez Swiss Life, +3,5% chez Generali, +3% à la Maif et +2,5% à la Maaf.
Dans les colonnes des Echos, Jacques de Peretti, directeur général d’Axa particuliers-professionnels, rapporte que les différents dégâts causés par les intempéries «vont coûter au marché presque aussi cher que la tempête Xynthia de 2010 ».