Services à la personne : une convention pour renforcer la qualification des prestataires

La FESP (Fédération du service aux particuliers) a annoncé le 16 février dernier la signature d’une nouvelles Convention pour soutenir la formation professionnelle dans le domaine des services à la personne. Il s’agit notamment de la garde d’enfants et de différents services d’accompagnement à la vie scolaire.

Grâce à cet accord-cadre, les prestataires des métiers de la garde d’enfants pourront désormais bénéficier d’un financement de leurs projets de formation professionnelle. La Convention a été signée par plusieurs parties : la FESP, le ministre du Travail François Rebsamen, la Secrétaire d’Etat en charge de la Famille Laurence Rossignol et d’autres acteurs de la filière.

La Convention

Cet accord-cadre national d’Engagement de développement de l’emploi et des compétences a été signé pour renforcer le niveau de qualification des intervenants des services à la personne. Il bénéficiera d’une enveloppe budgétaire de de 1,5 million d’euros. Les aides seront accordées à travers les aides de l’Etat et les aides des OPCA (Organismes paritaires collecteurs agréés).

Pourquoi renforcer la qualification des intervenants ?

Dans le domaine des services à domicile et notamment dans la garde d’enfants, le niveau de qualification représente un critère de sélection essentiel. Chez Générale des Services et dans d’autres agences de services à la personne, les prestataires sont recrutés en tenant compte de leurs compétences et de leur niveau d’expérience.

Pour Didier Chateau, membre de la FESP, vice-président du Syndicat des entreprises de services à la personne et Président du réseau Générale des Services, cet accord marque une nouvelle étape dans le secteur. C’est une modalité de renforcer les opportunités professionnelles des prestataires, ainsi que des proposer des services de qualité aux particuliers.

Proposer des prestations de qualité

Les besoins des familles en termes de garde d’enfants évoluent et les agences de services à la personne doivent y adapter leurs prestations. De plus, certaines familles ont des attentes spécifiques en termes de créneaux horaires, qui doivent s’adapter à leurs horaires de travail et qui sont susceptibles de changer d’une semaine à l’autre.

Etant donné que certains enfants bénéficiaires de ces prestations sont porteurs d’un handicap, les intervenants doivent avoir des compétences particulières et assurer des services adaptés. C’est la raison pour laquelle il est important que les prestataires suivent une formation initiale et/ou continue. L’expérience est également un critère de sélection important dans les métiers de la petite enfance.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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