SNCF : comment va marcher le TGV low cost ?

C’est une révolution qui s’annonce sur le rail : début 20123, la SNCF va lancer un véritable service voyage à bas prix. Ce TGV low cost desservira les tronçons situés entre Paris, Lyon, Marseille et Montpellier. Le prix des billets devrait chuter de 25% et passer, dit-on, sous la barre des 25 euros. Inconvénient : les gares d’embarquement seront situées en périphérie des villes.

Sur le modèle des offres low cost proposées par les compagnies aériennes, la SNCF lance dans six mois son TGV à bas prix : il sera à classe unique avec des billets annoncés 25% moins chers, mais non remboursables et uniquement vendus sur internet.

Différence avec IDTGV

Ce nouveau service, qui répond au nom de code Aspartam, ira plus loin que l’actuel IDTGV, filiale de droit privé du groupe SNCF qui propose déjà des tarifs attractifs sur un contingent limité en places par train (un TGV duplex ou un TGV Atlantique) puis modulés en fonction du taux d’occupation des rames.

Le TGV low cost sera constitué de quatre rames équipées de sièges moins confortables, sans voiture-bar. Il desservira la partie du réseau ferroviaire situé entre Paris, Lyon, Marseille et Montpellier.

Les billets seront uniquement vendus sur internet, avec les inconvénients associés à ce service, à savoir un prélèvement effectué au moment de l’achat.

Surtout, les gares d’embarquement se situeront en périphérie des villes comme celle de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) ou de Lyon-Saint-Exupéry (Rhône).

Economie pour la SNCF

Ce transfert  permet à la SNCF de réaliser une économie de 30% sur l’utilisation de la voie car chaque TGV « sera immédiatement sur la ligne à grande vitesse et cela lui fera gagner du temps » explique Barbara Dalibard, la responsable de SNCF Voyages (source : Le Parisien.fr).

La mise en place d’un contrôle spécifique des billets, sur le quai, obligera les voyageurs à se présenter en gare 45 minutes avant le départ.

Si la gamme tarifaire n’a pas encore été fixée par la direction de la SNCF (des négociations avec les syndicats sobt en cours à ce sujet, comme sur la question des emplois), on se dirigearit bien vers un prix du billet  moins cher de 25% par rapport au prix moyen d’une place de TGV classique : concrètement,  un billet devrait coûter moins de 25€ . Il n’y aura, par contre, pas de tarif unique.

Une offre qui, en fonction des économies réalisées par la SNCF sur ce service, devrait être rentable à horizon 2017 pour la compagnie qui a tout d emême investi 10 millions d’euros pour la mlise en chantier de son « low cost ».

8 à 9 trajets seront effectués chaque jour entre Paris, Lyon, Marseille ou Montpellier.