Les robots… terminators de l’emploi ?

Selon une étude réalisée par le cabinet Roland Berger pour le Journal du Dimanche (JDD), la multiplication des robots intelligents et utilitaires pourrait détruire jusqu’à 3 millions d’emplois.

Les fameux robots connectés font aujourd’hui les beaux jours des salons de l’innovation. Dans un futur proche, ils pourraient devenir le cauchemar des chômeurs. Selon une étude réalisée par le cabinet Roland Berger pour le JDD, leur déploiement dans divers secteurs d’activité pourrait détruire jusqu’à 3 millions d’emplois d’ici à 2025. Cinquante après la publication des romans d’Isaac Asimov et ses fameuses lois sur la robotique, la fiction est en passe de rejoindre la réalité. Dans dix ans, « 20% des tâches soient automatisées » prédisent les experts de Roland Berger. Les seuls secteurs épargnés seraient l’éducation, la santé et la culture…

Dans le même temps, l’ère de la robotisation se traduirait par la création 500 000 postes, essentiellement dans les secteurs de l’environnement, les nouvelles technologies et la relation clients. L’impact de cette automatisation serait particulièrement forte sur la catégorie de salariés exerçant des professions intellectuelles comme les journalistes et les juristes.
Cette révolution permettrait, en revanche, de réaliser « 30 milliards d’euros de recettes fiscales et d’économies budgétaires, et de dégager des investissements privés de l’ordre de 30 milliards d’euros« .

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