Sécuritas France serait sur le point de proposer une enveloppe de 3,50€ à ses salariés au titre de la prime dividende instaurée par le gouvernement.
La nouvelle a fait bondir le ministre du Travail Xavier Bertrand qui n’a pas tardé à la qualifier de « plaisanterie de mauvais goût ».
Face à la polémique, Sécuritas France, filiale du groupe suédois spécialisé dans les services de sécurité privée, a, sans pour autant démentir, tenté de faire baisser la pression en précisant que les « négociations étaient en cours » et que « rien n’est décidé ».
Sa logique dans le calcul du montant de la prime dividendes aurait été celle-ci : l’entreprise a réalisé un profit de 150 000 €, une somme qu’elle souhaiterait partager comme un gâteau entre ses 20 000 salariés. La division est simple et implacable : son résultat aboutit à une fourchette comprise entre 3,5 € et 7 €.
Il y a quelques jours, une enquête de Deloitte, qui se basait sur les premiers résultats des négociations menées dans les entreprises pour définir le montant de la prime, estimait à une moyenne de 300 € l’épaisseur de l’enveloppe qui allait être remise aux salariés avant la fin de l’année.
Rappelons que la prime contre dividende est obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés où les dividendes ont progressé par rapport à la moyenne des deux années précédentes.