Des comptes en banque dans les bureaux de tabac

Il sera bientôt possible d’ouvrir un compte de paiement auprès des buralistes qui souhaitent, par ce biais et en pleine hausse des prix du tabac, se constituer une nouvelle source de revenus.

La Confédération des buralistes et la Financière des paiements électroniques viennent d’annoncer le lancement de nouveaux comptes de paiement ouvrables dans tous les bureaux de tabac français, après une phase expérimentale qui commencera dès novembre 2013.

Ce dispositif, commercialisé en exclusivité par les seuls buralistes pour une période de six ans, permettra d’obtenir des Relevés d’Identité Bancaire (RIB) et une carte de paiement Mastercard vendue dans un coffret distinct. L’ouverture du compte (20 euros de frais par an pour la formule de base) se fera en quelques minutes dès après la remise d’une pièce d’identité et d’un numéro de téléphone.

Pas de découvert possible

Ces «comptes nickel» pourront être gérés par internet et permettront de procéder à des virements et des retraits. L’utilisateur pourra aussi bénéficier de notifications par SMS pour suivre l’état de son compte.
Des frais annexes pourront s’ajouter sur les retraits d’espèces effectués chez les buralistes (0,5 euro) ou « dans un distributeur de billets (1 euro) ou encore en cas de dépôts d’espèces chez le buraliste (2% de la somme) ». Pour La Financière, il s’agit ni plus ni moins de proposer une offre plus compétitive que celle des banques : « Le coût annuel du Compte nickel ne devrait pas dépasser 50 euros par an, soit trois fois moins que le tarif généralement constaté» explique le président de la FPE.

Aucun découvert n’étant possible, ni agios ni frais d’intervention ne seront facturés. Les buralistes, eux, récupéreront deux euros sur les vingt du coffret initial, et un euro supplémentaire les deux années suivantes si le compte n’est pas clôturé.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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