Le e-commerce français ne séduit pas les internautes étrangers

Selon une étude d’OC&C, les sites de e-commerce français attirent peu les internautes étrangers et présentent, de fait, une balance commerciale très déficitaire.

Les sites marchands français, qu’on dit en plein boom, rayonnent surtout sur leur marché intérieur. C’est ce que révèle aujourd’hui une étude réalisée par OC&C Strategy Consultants sur le degré d’attractivité du e-commerce dans le monde.

Les chiffres du secteur français vont même à l’encontre d’une tendance internationale voulant que les structures de vente en ligne ne se limitent plus à la demande de leurs pays respectifs. C’est notamment le cas en Allemagne ou aux Etats-Unis où les sites de e-commerce comptent une parité quasi parfaite de consommateurs nationaux et étrangers.

Amazon et e-bay en haut du podium

En France, la balance est déséquilibrée : 69% du trafic provient du marché intérieur. Les « exportations » de marchandises sont donc déficitaires, ce qui pèse sur la balance commerciale du secteur (- 700 millions d’euros).
La situation semble pourtant s’améliorer puisque, selon OC&C Strategy Consultants, la part des requêtes étrangères (Espagne et Italie surtou) sur les sites français a progressé de 26% entre 2011 et 2013.

55% des demandes sur Google dirigent vers la Fnac et La Redoute, ainsi qu’en direction secteur du luxe (30%). La différence se creuse avec les pure-players, qui exercent exclusivement sur internet sans disposer d’un réseau de boutiques physiques. Ceux-là ne concentrent que 15% des requêtes.

Au Royaume Uni, le même secteur dégage un excédent de 870 millions d’euros. Il est de de 130 millions aux Etats-Unis, e-Bay et Amazon étant les deux sites les plus consultés à l’échelle internationale.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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