Selon un bilan dressé par la Dares concernant l’année 2012, 15,5 milliards d’euros ont été distribués au titre des dispositifs d’intéressement et de participation mis en place dans les entreprises.
Les dispositifs d’épargne salariale permettent salariés de se constituer un revenu supplémentaire en percevant une partie des bénéfices de l’entreprise. Cet outil est, depuis 1967, obligatoire dans les établissements de plus de 50 salariés mais ses modalités sont fixées en interne. L’épargne salariale, c’est aussi l’intéressement, l’actionnariat, gratuit ou non, ou encore les comptes entreprise.
L’intéressement dépassé par le plan d’épargne
Selon la Dares, bureau statistique du Ministère du Travail, l’ensemble de ces dispositifs a représenté, en 2012, un revenu global de 15,5 milliards d’euros versés à 8,7 millions de salariés, un niveau important donc, bien qu’en légère baisse d’1,5 point par rapport à l’année précédente. En moyenne, cet apport complémentaire au salaire fixé s’est élevé, en annuel, à 2 269 euros.
Un peu plus de la moitié des salariés (55,8%) ont accès à ce type de rémunération. Où sont-ils ? Essentiellement « dans les entreprises de grande taille ou de taille moyenne» souligne la Dares. 87% des bénéficiaires sont employés dans une entreprise comptant un effectif supérieur à 50 salariés. Toujours d’après la Dares, l’épargne salariale est moins présente dans les secteurs où « les entreprises sont de petite taille comme l’hébergement, la restauration ou plus généralement les services ».
Surprise, le plan d’épargne entreprise est désormais plus utilisé que l’intéressement : le premier concerne 43,8% des salariés (+1,3 point entre 2010 et 2012, et un versement annuel de 7,9 milliards), le second 42,4% pour un montant global de 6,664 milliards d’euros.
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