En 2007, les TPE et PME ont été les bons « élèves » des nouvelles mesures impulsées par le gouvernement. Ils ont fortement réduit le délai de paiement de leurs fournisseurs. Reste cependant que les acteurs économiques ne font pas encore tous les mêmes efforts et que la crise 2008 est passée par là… Revue en détails du nouveau « coup de pouce » de l’Etat.
Le premier janvier dernier, la loi LME a instauré de nouvelles règles pour arriver à un déplafonnement à « 45jours fin de mois » pour les délais de paiement – En 2007, l’Etat a d’ailleurs montré largement l’exemple en remboursant sa dette aux entreprises plus rapidement et en réduisant les délais de paiement de 62,5% par rapport à 2005 – Les seules dérogations possibles se font par le biais d’accords interprofessionnels.
A ce jour, seules 6 branches ont conclu ce type d’accord. Il reste désormais aux autres secteurs à s’entendre sur un accord avant le 29 février prochain, sans quoi la LME prévoit de doubler les intérêts des délais de paiement en cas de dépassement. Des pénalités civiles pourront suivre pour les entreprises ne respectant pas ces derniers dispositifs de relance.
De plus, Hervé Novelli a clairement exprimé sa volonté de faire appliquer la LME, qui, selon lui, va permettre de réduire les difficultés de trésorerie des TPE et PME, qui se sont fortement aggravées avec la mauvaise conjoncture économique des derniers mois.
Si le Secrétaire d’Etat reste confiant et compte sur 4 milliards d’€ débloqués pour les TPE et PME françaises, il n’en va pas de même pour les entreprises elles-mêmes. En effet, celles-ci craignent pour la capacité de leurs clients à pouvoir appliquer ce nouveau dispositif… Affaire à suivre