Hier, Nicolas Sarkozy a tiré un premier bilan du Grand emprunt. Entre la recherche, les pme ou encore le développement durable, l’objectif est de booster l’économie par des projets d’excellences et innovants. Explications.
Hier, l’heure était au bilan pour Nicolas Sarkozy. Et notamment sur le projet du Grand emprunt. Ce dernier dont le Président est l’instigateur a déjà un an et demi. Depuis le lancement de cette souscription publique, l’enveloppe est estimée à 35 milliards d’euros. 35 milliards d’euros pour redynamiser l’économie française. Pour cela, quatre grands secteurs ont été retenus : la recherche, l’enseignement supérieur et la formation, les filières de l’industrie et les pme, le développement durable et l’énergie, le numérique.
Mais selon l’ordre de priorité, la répartition de cet investissement ne sera pas égale. Alors que l’enseignement supérieur et la recherche se verront attribuer 18,9 milliards €, le domaine du numérique ne percevra que 4,5 milliards d’euros. Entre les deux, on retrouve l’industrie et les pme avec 6,5 milliards € et le développement durable avec 5,1 milliards. Les écarts sont donc grands.
2. Les pme en deuxième position
Mais peu importe, le principal, c’est de soutenir le développement économique du pays. Finalement, les pme ne s’en sortent pas si mal, puisque ces dernières sont la 2e priorité de ce projet. Quoi qu’il en soit une bonne partie (20 milliards €) de ces 35 milliards d’euros sera injectée à la fin de l’année pour l’innovation. Ce projet semble séduire un grand nombre puisque 1 500 projets sont déjà attestés. Un deuxième appel d’offres sera bientôt lancé. Il faut donc s’attendre à une augmentation des candidatures et peut-être même de la somme en elle-même.
Cet investissement publique vient donc rejoindre les diverses aides qui existent déjà pour développer les entreprises. Des entreprises qui peuvent faire appel à des réseaux professionnels ou encore des fonds d’investissements comme la holding Esnault Participations. Fondée et dirigée par Mickael Esnault, cette holding investit et soutient des pme et des start-up innovantes depuis 2001. Le Grand emprunt devient donc une source de financement supplémentaire.